• En 1997, le ministère de la promotion de la femme a créé le comité national contre la violence perpétrée à l'égard des femmes en collaboration avec toutes les ONG présentes sur le terrain. Durant plus d'un an, les ONG ont pu enquêter et constituer un rapport de recommandations qu'elles ont remis au ministère en octobre 1998 et qui concernait Les Mutilations Génitales Féminines en particulier (le Mali faisant parti des pays africains où cette coutume est majoritairement pratiquée).
    Le gouvernement a ainsi élaboré deux plans d'action, pour éliminer ce fléau, étalés jusqu'en 2008. La première phase programmée pour la période allant de 1999 à 2004 concentrera son opération sur l'éducation et la propagation de l'information concernant les méfaits de cette pratique au niveau de la santé des femmes
    Quoi de plus parlant que la découverte de cette chercheuse, dépêchée au Mali pour mener une enquête concernant la pratique de l'excision, lorsqu'elle a entendu le chef d'un village lui répondre qu'il ignorait l'existence de l'Association des Femmes Maliennes, alors que la présidente de la section locale de cette association n'était autre que… l'une de ses femmes !




     Les décisions les concernant sont souvent prises, sans êtres trop discutées, par les frères et sœurs ou les parents du mari. La mère a rarement le droit d'intervenir ! Quant à l'avenir des filles, il est souvent élaboré en dehors de toute scolarité, ce qui limite dramatiquement leur insertion future au sein même de la vie sociale du pays. Les filles naissent pour devenir, dans la plupart des cas, l'une des épouses d'un mari souvent non désiré. La polygamie reste donc également une coutume encore répandue au Mali et fait partie d'une des discriminations toujours perpétrées à l'égard des femmes. En outre, la violence dont elles sont victimes, aussi bien sur le plan général que sur le plan familial, n'est pas reconnue ni condamnée par aucune loi en vigueur.
    Partager via Gmail Yahoo! Google Bookmarks

    6 commentaires