• Plusieurs centaines d’enfants quittent chaque année le Mali pour

    aller travailler dans des plantations ivoiriennes, où leur nombre est globalement

    à 15.000. D’autres prennent la direction de la Guinée et de la Mauritanie, de

    manière moins accentuée toutefois, pour y être utilisés comme main d’oeuvre à

    bon marché.

    L’extrême pauvreté des populations, la perméabilité des frontières du pays, et

    l’absence d’activité et de revenus chez les jeunes, sont les causes principales de

    ce fort courant migratoire, et en particulier du trafic d’enfants.

    Si le trafic transfrontalier, pas plus que le trafic à l’intérieur des frontières

    nationales, n’est pas véritablement un phénomène nouveau, il a atteint ces

    dernières années une ampleur jusque là jamais connue ; au point que la presse et

    plusieurs Ongs se sont saisies du problème pour alerter les autorités.

    La présente étude, en raison de l’importance du phénomène du trafic d’enfants

    et de la difficulté d’en appréhender les contours, a précisément pour objectif de

    faire le point des réponses apportées par le Mali concernant ce problème, à

    travers l’analyse du dispositif juridique et administratif, et les mesures prises ou

    envisagées pou son éradication.

    Quel avenir pour ces jolies frimousses ??




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